L’organisation des obsèques passe par un ensemble de démarches que la famille peut déléguer à une entreprise de pompes funèbres. Parmi les éléments à définir en priorité, la famille (ou le défunt de son vivant) doit choisir la nature des funérailles désirées, à savoir l’inhumation ou la crémation.
La nature des funérailles n’est pas sans conséquence sur le choix du mode de sépulture dans la mesure où une urne nécessite moins de place qu’un cercueil. De plus, dans le cas de la crémation, les cendres du défunt peuvent également être dispersées. Ainsi, aucune sépulture n’est nécessaire.
En effet, une sépulture correspond à l’endroit où l’on enterre le corps du défunt ou ses cendres. En d’autres termes, elle représente la dernière demeure du défunt et le lieu de recueillement de la famille.
Voici tout ce qu’il faut savoir sur les différents modes de sépulture lors d’un décès en Loire.
Les modes de sépulture dans le cadre d’une inhumation en Loire
L’inhumation (ou l’enterrement) vise donc à mettre en terre le cercueil contenant le corps du défunt ou l’urne cinéraire contenant ses cendres.
Dans le cadre de l’inhumation classique (cercueil), plusieurs solutions existent. La famille peut recourir à une inhumation en pleine terre (cas le plus fréquent), dans une tombe bâtie en sous-sol, mais sans contact avec le sol (caveau), dans une tombe semi-bâtie (fausse-case prévue pour limiter les mouvements de terrain) ou encore en hors-sol dans un enfeu, bien que cette dernière option soit peu pratiquée.
L’inhumation doit avoir lieu dans le cimetière de la ville de résidence du défunt, dans un cimetière de la commune de décès ou dans le cimetière où se situe le caveau de famille.
Le mode de sépulture dans le cadre d’une crémation en Loire
La pratique de la crémation est désormais très courante. Elle représente environ 40 % des funérailles à l’échelle de la France. Le département de la Loire voit également son taux de crémation augmenter, si bien qu’il compte désormais 3 crématoriums afin de répondre à l’évolution des pratiques funéraires :
- le crématorium de Mably sur la route de Briennon avec une salle de cérémonie pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes et un jardin du souvenir pour la dispersion des cendres ;
- le crématorium de Roanne, situé dans l’enceinte du nouveau cimetière et géré par la ville de Roanne, dispose d’un site dédié à la dispersion des cendres et un columbarium pour la conservation des urnes ;
- le crématorium de Saint-Étienne, rue Charles Longuet, dispose d’une salle de cérémonie et d’un jardin du souvenir pour la dispersion des cendres du défunt.
En effet, la famille n’a plus la possibilité de conserver les cendres. Ces dernières peuvent donc être dispersées dans un jardin du souvenir ou en pleine nature (sous certaines conditions), conservées dans un columbarium ou encore inhumées dans un cimetière.
Les modes de sépulture d’une urne cinéraire demeurent identiques à ceux d’un cercueil, excepté que l’urne nécessite une superficie moindre. L’inhumation de l’urne est donc moins coûteuse que celle d’un cercueil. Toutefois, elle reste plus chère que la dispersion des cendres.
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